well, i guess what they say is true { terminée

I. Identité.

Prénom(s) & Nom : Lux Sixtine Cohen.
Date de Naissance : Le 24 décembre 1989. Elle a tout juste dix-huit ans.
Sexe : Féminin.
Métier : Serveuse dans un bar de Greenwich. Etudiante en Lettres Classiques. Voleuse à ses moments perdus.

II. Physique.

« La beauté gît dans tout ce qui est l'indéfini et l'indéfinition ; voilà pourquoi les enfants, qui sont toujours imprécis, toujours sont si beaux. La beauté est dans tout inachevé. »

La première chose que l'on remarque chez Lux est son visage, troublant. Il est à la fois rond et anguleux, avenant et froid, superbe et effrayant. Malgré son aspect juvénile dû à la douceur de ses traits, la jeune femme dégage une forte impression de maturité, voire de supériorité. Non pas qu'elle affiche un air méprisant ou, pire, méchant. Simplement, elle est souvent dans sa bulle et cet éclat lointain dans ses yeux immenses, signe qu'elle ne se trouve pas dans la même réalité que le commun des mortels, peut être mal interprété. Lux a la peau très blanche, tout comme sa petite soeur ; ce n'est pas une blancheur maladive ou effrayante, mais la pâleur élégante des longues lignées d'aristocrates britanniques. Vous l'aurez compris, ce teint est l'héritage irrefusable de Maureen Cohen-Astlebury, et des tas d'ancêtres Astlebury avant elle. Pour tout vous dire, notre héroïne a un aspect extrérieur plutôt fascinant. Sa silhouette est longiligne, ce qui a pour conséquence que ses hanches paraissent inexistantes au regard de ses épaules. Epaules sur lesquelles tombe invariablement une cascade de cheveux blonds, blonds, blonds - évitons le cliché de la comparaison avec les blés qui serait, de plus, inexacte. Il est très rare que la propriétaire de cette chevelure daigne l'attacher, car elle en est en réalité plutôt fière et estime que dégager son visage poupon le fait paraître encore plus infantile. L'association de cette blondeur avec la clarté de son épiderme donne à Lux des airs de poupée de porcelaine, et la façon qu'ont les gens de la scruter pour être sûrs qu'elle est faite de chair et d'os l'agace prodigieusement. Mais cette pâleur lui permet aussi de porter à peu près toutes les couleurs qu'elle veut, du blanc cassé au gris anthracite, en passant par le bordeaux ou même le rouge. La seule teinte qui ne lui sied pas vraiment est le vert - il paraît que ça va mieux aux brunes de toute façon, allez savoir pourquoi. Malgré tout, on ne peut que remarquer que c'est le bleu qui convient le mieux à la jeune femme. Sans doute à cause de ses yeux azur très particuliers. Malgré le fait qu'ils soient d'une couleur considérée comme froide, les iris de Lux tiennent plus de la lave en fusion que de la glace. Mais c'est une lave bleue. Et, quand elle vous brûle de cette lave, il est très difficile de ne pas se détourner.

III. Caractère.

« Nous sentons tous qu'il faut en finir avec cette société névrosée parce que privée de rêves. Il faut fonder un nouveau rêve ; c'est un besoin presque physique. »

Au cas où vous ne l'auriez pas encore remarqué, il me faut signaler que Lux Cohen est une rêveuse, une rêveuse maladive et de la pire espèce. Si elle n'avait pas ces besoins physiques propres à tous les humains, elle se contenterait de la seule chose qui importe vraiment pour elle, c'est-à-dire les divagations de l'âme. Ce qu'elle regrette le plus est cette nécessité stupéfiante qu'elle ressent tout naturellement, celle qui la pousse à aller vers les autres et qu'on nomme « vie en société ». Dans les moments où la jeune femme pense froidement et simplement, elle se répugne elle-même de par son statut de femme, tellement imparfaite. Elle voit les gens comme des animaux. Ce n'est pas de la cruauté, mais une évidence. Même si elle a une forte capacité à aimer et à sourire, quelque chose dans sa tête lui souffle en permanence combien tout cela est ridicule. Plus que ridicule, absurde. Une partie de son inconscient, qui se réveille de temps à autre. C'est alors qu'elle se rend vraiment compte de l'ampleur du mensonge, du mensonge construit par cette masse de gens qui ne sont finalement pas grand-chose, et qui la pousse à pleurer, à rire ou même à vivre ou à mourir, en fonction de situations créées de toutes pièces par un monde sournois. La saleté et la bêtise de l'humanité traverse ses yeux bleus et elle ne peut rien faire d'autre que comprendre. A force d'observation, elle se réfugie dans le rêve, ce qui, en dépit de ce qu'on pourrait croire, la rend encore plus alerte. Une sorte de cercle vicieux, finalement. Mais cette vision du monde n'atteint pas vraiment Lux. Autant de fatalité ne la rend pas dépressive, suicidaire ou autre ; juste un peu amère, de temps à autre. Car pour elle c'est seulement une sorte d'évidence. De la même manière que pas mal de gens vivent avec leurs soucis quotidiens.
A part ça, force est de constater que la jeune femme est une personne plutôt... ordinaire. Malgré sa tendance à s'enfermer dans sa bulle, elle a quelques amis, ni plus ni moins que la « quantité normale ». Elle prend soin de sa petite soeur, bien sûr, comme n'importe quelle aînée. Et puis, la compagnie de Lux n'est pas désagréable. D'une part, elle possède une très solide culture générale, particulièrement en ce qui concerne l'Art, sous toutes ses formes. Cela lui donne une fâcheuse tendance à se mettre en avant, bien qu'elle ne se sente aucunement supérieure - mais la plupart du temps, elle sait se contrôler. D'autre part, notre héroïne est plutôt sympathique et très douce, et, si elle a une certaine capacité à l'ironie ou au sarcasme, elle la garde pour son for intérieur ou ses ponctuels accès de colère. Elle est assez débrouillarde, et raisonnablement raisonnable. Son sens de l'observation lui permet de se sortir de pas mal de situations délicates, et hum... c'est très utile dans son « occupation ». La plupart du temps, c'est d'ailleurs elle qui tempère les ardeurs de sa meilleure amie et coéquipière, Shaina. Il faut aussi signaler que Lux est particulièrement attentive à la musique. Elle chante plutôt bien, même si sa voix n'est pas à tomber à la renverse, et joue de la guitare et du piano depuis toute petite.

IV. Histoire.
Origine | Nationalité : Britannique pur jus.
Histoire :

Lux Cohen fixait avec un certain dégoût le riz cantonais qui disparaissait dans la bouche de ce type brun, sur une table à sa droite. Pourtant, il n’était ni moche, ni objectivement sale, le type en question. Tout ce que savait Lux, c’était que la disparition de ce riz cantonais était une absurdité pure et simple, et qu’elle n’en commanderait pas. En réalité, elle n’avait pas tellement faim. Shaina lui parlait, elle en avait à peine conscience. Mais elle acquiesçait de temps à autre, au moment opportun, comme souvent ces derniers temps. Tout ce que notre blondinette avait à faire quand elle était avec sa meilleure amie, c’était rester quasiment muette et calmer un peu le jeu lorsque celle-ci devenait un peu trop hystérique. Lux avait honte de se l’avouer. Mais, de fait, Shaina la fatiguait. Elle leva la tête, étonnée par la cessation du babillage de son interlocutrice – si j’ose dire – et remarqua la petite serveuse chinoise.

« Un verre d’eau, seulement. Merci. »

La jeune Cohen s’était souvent demandé jusqu’à quel point on pouvait coexister avec d’autres êtres humains, « en société », sans en avoir marre. Les seules personnes avec lesquelles elle vivait depuis toujours et avec lesquelles elle vivait encore étaient la jolie brune en face d’elle, et Adam. Or, celui-ci était beaucoup plus… facile à vivre. Lux se secoua mentalement. Elle ne voulait pas être de celles qui choisissent la facilité dès que la difficulté se présente à leur porte. Elle ne laisserait pas tomber son amie, elle ne se laisserait pas aller à la trahir ; cependant, lorsque Dave entra dans son champ de vision et embrassa Shaina, Lux pensa très fort qu’il leur fallait trouver un moyen. Quelque chose qui les soude, qui les permette de rester ensemble, toutes les deux.

« Maxime est encore à la bourre ? »

Lux ne put que remarquer la lueur de malice dans les yeux de Dave. Il avait vu Maxime arriver derrière, et s’amusait encore à le provoquer. Le retardataire, en souriant, ébouriffa les cheveux blonds de son pote avant de littéralement sauter sur la quatrième chaise, à côté de notre héroïne. Il la gratifia au passage d’un petit clin d’œil. Elle se détendit, but une gorgée de son verre – elle pouvait enfin souffler un peu. La conversation glissa rapidement vers un sujet désormais courant et un peu trop populaire : Night. Maxime en parlait avec véhémence. Lux se concentra sur ses mains papillonnant à tout va, car elle n’aimait pas fixer les gens dans les yeux. Il était admiratif, anxieux, excité et enthousiaste. Peut-être même un peu fasciné. Vous savez, pour peu qu’on sache vraiment regarder, on apprend pas mal de choses des gestes des gens qu’on connaît bien. Sur leurs pensées, aussi. Et miss Cohen était presque sûre qu’elle savait ce à quoi pensait son ami. Il avait un projet.

« Moi aussi, je veux voler. »

La voix de la jeune femme avait résonné, insidieuse et sinueuse, dans l’esprit des trois jeunes gens assis avec elle. Pourtant, elle avait chuchoté. Ils avaient compris ce que cela impliquait, ils avaient compris qu’ils le voulaient, eux aussi, et voler prenait tout son sens – tous ses sens. Maxime adressa à Lux un regard vaguement ébahi et reconnaissant : il commençait à peine à s’habituer à la perspicacité de cette fille, et il était heureux de ne pas avoir eu lui-même à mettre le sujet sur le tapis. Huit yeux se vrillèrent les uns aux autres, alternativement, pendant quelques instants. Quadruple sourire en coin.
Notre blondinette savait désormais que le danger était là, et était effrayée et heureuse d'avoir cédé à ce que l'on appelle la fascination du pire. La culpabilité viendrait bien assez tôt. Peu importaient désormais son éducation catholique et ultra coincée, la réprobation évidente de ses parents envers tout ce qu'elle faisait – une littéraire, quelle horreur. Les détails techniques restaient à définir, bien sûr. Mais la nuit était longue, et Lux se surprit à commander une bière et un riz cantonais.
Famille :

MARK COHEN (51 ans).
Avocat d'affaires, Mark Cohen ne doit sa fortune qu'à lui seul. Il a monté une succursale de cabinets extrêmement lucratifs à la seule force de ses bras. La seule personne qu'il ait jamais vraiment aimé est sa femme, Maureen. C'est un homme égoïste, fier et obstiné. Il vaut mieux éviter de le contredire, ce qui explique peut-être pourquoi ses deux filles sont aussi calmes et réfléchies. Il n'a pas pardonné à Lux son départ un an auparavant, pourtant sans fracas.

MAUREEN ASTLEBURY-COHEN (51 ans).
Elle est l'exacte complémentarité de Mark. Issue d'une longue lignée d'aristocrates désormais fauchés, Maureen a hérité et transmis une certaine éducation. Elle aime autant son mari que lui l'aime, et c'est souvent elle qui protège sa progéniture des coups d'éclat de celui-ci. Elle est complice de la demi fuite de Lux, et exhorte souvent Lorelaï à s'affirmer un peu plus. Elle n'a jamais travaillé, et ça tombe bien, puisque, malgré sa prévenance, c'est une paresseuse née.

LORELAÏ COHEN (11 ans).
Discrète, effacée, passionnée, Lorelaï n'est, en apparence, pas si différente de son aînée. Elle ne fait jamais les choses à moitié, malgré ce dont elle a l'air, et est folle amoureuse d'Eric Cooper, le petit frère de Shaina. Elle n'a jamais été très proche de Lux, et l'admire beaucoup. Le départ de celle-ci l'a minée quelques temps, mais elle a fini par s'habituer.

V. Autre.
Quel Camp : Pour les Voleurs, quelle question.
Groupe : Voleurs.
Ses Rêves et Ambitions pour l’Avenir : Egaler Night, le dépasser, malgré tout ce que ça implique. Se trouver quelqu'un d'autre que Dave, pour ne pas blesser Shaina. Réussir ses études, accessoirement.

VI. Questions Hors-Jeu.
Comment avez-vous découvert ce forum ? On se l'demande, hein. On va dire que Juliet Kennedy m'a, après diverses supplications, enfin craché le lien =).
Comment trouvez vous le design de ce forum ? Superbe <3.
Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum ? Motivante & originale.
Avatar : Gemma Ward.
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